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Demain Nous Appartient

Demain Nous AppartientDemain nous appartient : “J’avais très peur de voir si j’avais été crédible”… Juliet Lemonnier évoque l’intrigue du violeur en série et la reconstruction de Rachel

INTERVIEW. Juliet Lemonnier : “Un tournage intense pour un sujet poignant”

Juliet Lemonnier, l’une des nouvelles figures de la quotidienne de TF1, se retrouve au cœur d’une intrigue bouleversante. Elle revient sur un tournage marqué par de puissantes émotions.

Rachel, votre personnage, a été la première victime du violeur en série. Comment avez-vous réagi à l’annonce de cette intrigue ?

Juliet Lemonnier : Après une arrivée douce dans la série, j’attendais avec impatience ce que l’on me proposerait. Lorsque j’ai découvert cette intrigue, j’ai été très touchée qu’on me fasse confiance pour traiter ce sujet malheureusement très actuel. Personnellement, je n’ai jamais vécu une telle situation, mais ce n’est pas le cas de certaines personnes autour de moi. Mon objectif n’était pas de rendre justice, mais de raconter cette histoire de la manière la plus sincère possible. Je savais cependant que l’été serait éprouvant !

Le tournage a donc été difficile…

Oui. N’ayant pas joué de telles émotions depuis longtemps, je ne m’étais pas assez préparée mentalement. Chaque matin, avant les scènes, et chaque soir en rentrant, je me sentais mal sans comprendre pourquoi. Après trois jours, j’ai compris que ces émotions étaient celles de Rachel. C’était troublant de ne pas réussir à me détacher du rôle. Heureusement, cela s’est amélioré par la suite.

Vous avez ressenti une responsabilité envers les victimes ?

Oui, c’était l’aspect le plus “challengeant”. En visionnant le premier épisode, j’appréhendais de voir si mon interprétation de victime était crédible, sans exagération ni sous-estimation. Mais chaque victime réagit différemment, ce que l’on montre aussi avec les autres personnages. Les réactions varient, et c’est ce qui rend l’intrigue si vraie.

Cette intrigue résonne particulièrement vu votre engagement pour les droits des femmes…

En tant que femme et surtout depuis que je suis mère, il m’est difficile de ne pas être engagée. Nos mères et nos grands-mères se sont battues, et il est essentiel de poursuivre ce travail. Rien n’est acquis définitivement, et il faut rester vigilant.

Va-t-on suivre la reconstruction de Rachel sur le long terme ?

Oui, et c’est un des aspects qui m’a plu dans cette intrigue. L’histoire va au-delà de l’agression. Les auteurs ont voulu montrer comment les victimes se reconstruisent, chacune à sa manière, et comment leur entourage réagit. Ce soutien est essentiel, et c’est d’autant plus touchant pour Rachel, qui peut compter sur la solidarité de ses amis. La vie reprend peu à peu son cours, avec des moments de légèreté, notamment grâce à Nordine (Youcef Agal) et Timothée (Grégoire Champion). Rachel sera présente à l’écran de manière plus sporadique pour la suite de sa reconstruction.

Quels sont vos projets futurs ?

Après avoir joué un rôle dans Meurtres dans le Jura et une capitaine dans Meurtres au Mont-Saint-Michel, je m’apprête à tourner Meurtres en Balagne pour France 3, aux côtés d’Anne Suarez, où j’incarnerai l’adjointe au maire.

 

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