Demain Nous Appartient : Théo Askolovitch RÉVÈLE sa guérison du cancer et choque avec ses confidences : “L’hôpital ne m’angoisse plus !”
Cet été, Théo Askolovitch a rejoint les studios de Sète pour endosser le rôle de Benny, le binôme de Chloé à l’hôpital Saint-Clair dans Demain nous appartient. Le jeune comédien de 29 ans, raconte sa rencontre avec ce personnage qui ne relève pas que du hasard.
EN BREF
- Théo Askolovitch a intégré Demain nous appartient en 2024 en tant que Benny, stagiaire à l’hôpital Saint-Clair
- Il est le nouveau binôme de Chloé
- Le jeune comédien de 29 ans, raconte ce personnage qui fait écho à sa propre histoire
Télé Star : Qu’est-ce qui vous a guidé jusqu’aux plateaux de Demain nous appartient ?
Théo Askolovitch : Je suis comédien, auteur, réalisateur et très curieux. J’ai beaucoup travaillé au théâtre et je ne connaissais pas du tout le format d’une quotidienne de télévision. J’avais envie de découvrir cet univers-là. Quand on m’a parlé de Benny, ça m’a intéressé parce que ça correspondait à ce que j’avais envie de faire.
En 2018, vous avez été soigné pour un cancer des testicules. Vous en avez tiré un spectacle, 66 Jours, qui raconte votre parcours, le traitement, les effets secondaires, la famille… Jouer dans un hôpital, ce n’est pas trop anxiogène pour vous ?
Cette fois, je ne fais pas partie des patients. Et pour tout dire, j’aime plutôt bien le milieu hospitalier. Je trouve que c’est plein de vie et d’espoir. Je n’y ressens aucune angoisse parce que, pour moi, on y fait du bien.
Benny porte-t-il des caractéristiques de soignants que vous avez rencontrés ?
Peut-être qu’inconsciemment, j’ai imprégné Benny de gens que j’ai pu croiser. Mais j’avais surtout envie de me l’approprier, de le rapprocher de moi pour le construire à ma manière sans en faire un clone non plus. Je suis parti de l’intime et je lui ai rajouté des petites choses glanées à droite, à gauche.
Les comédiens de la série connaissent-ils votre histoire ?
Je connaissais déjà Raphaëlle Volkoff (Roxane) avant d’arriver à Sète et Mayel El Hajaoui (Georges) a vu mon spectacle. Ingrid Chauvin ne savait rien mais on en a parlé. Je l’aime beaucoup. On a pas mal d’atomes crochus tous les deux. C’est quelqu’un qui travaille énormément, c’est une partenaire généreuse et attentionnée. Je suis super content de l’avoir pour collègue.
Vous avez débuté les tournages en août. Combien de temps verra-t-on Benny dans les intrigues ?
J’ai signé pour un an. Ce personnage commence par prendre ses marques. On va découvrir qu’il cherche l’amour… et qu’il risque d’être déçu. C’est quelqu’un qui pourrait cacher sa fragilité et ses blessures derrière une apparence souriante. A cet endroit-là, il se pourrait que j’y ai mis pas mal de mon vécu…
Où en sont vos envies de réalisation ?
Je prépare un court métrage adapté de mon spectacle Zoé (et maintenant les vivants), sur ma mère, sur le deuil… Je vais aussi entrer en préparation de mon premier long métrage qui sera, lui, adapté de 66 Jours. Je réalise et j’écris, je me raconte de façon intime. J’essaie d’être sincère.
N’est-ce pas intimidant d’écrire quand on est le petit-fils et le fils des écrivains et journalistes, Roger Ascot et Claude Askolovitch ?
Si, un peu parce qu’on a envie d’être à la hauteur. J’ai d’ailleurs essayé de refouler cette envie mais ça a fini par me rattraper. Aujourd’hui, mon père est fier.
Vous continuez, en parallèle de jouer, 66 Jours à La Scala, à Paris, du 14 novembre au 26 décembre…
Oui, je joue ce spectacle tous les jeudis soirs. Et, la saison prochaine, je reprendrai Zoé (et maintenant les vivants) au théâtre de la Bastille. J’ai aussi co-écrit et co-mis en scène Seule comme Maria, avec Marilou Aussilloux, qui sera sur scène pour défendre le texte, du 14 janvier au 1er février, à l’Athénée, à Paris.